La SPA Martinique ne fait pas de gardiennage temporaire de chiens ou de chats (départ en vacances par exemple). Pour cela il existe plusieurs entreprises dont c’est le métier, disposant des agréments requis et qui sont implantées dans différentes  communes de la Martinique.

Les personnes qui conduisent des chiens ou des chats dans les refuges de la SPA Martinique le font à titre définitif. Elles signent un renoncement à la propriété de l’animal et c’est la SPA Martinique qui devient alors l’unique propriétaire de l’animal. Dès ce moment, elle en dispose comme elle le souhaite au mieux de l’intérêt de l’animal et de l’intérêt collectif.

La SPA Martinique ne pratique pas de sélection des animaux qu’elle accueille. Même si votre chien ou votre chat est âgé, malade, même si l’animal est agressif ou présente toute autre difficulté, la SPA Martinique le recevra. Ce n’est pas le cas d’autres organismes à la Martinique qui accueillent seulement les animaux pouvant aisément être remis à l’adoption et nous adressent ceux qui posent problème !
La SPA Martinique ne vous juge pas. Elle vous accompagne dans vos décisions en essayant de trouver avec vous les meilleures solutions possibles pour l’animal et pour vous.
Nous rappelons à nouveau que la SPA Martinique ne fait pas de gardiennage d’animaux. Ceux-ci sont accueillis dans nos refuges à titre définitif.

Nous demandons une contribution financière à ceux qui nous conduisent leur animal (voir la grille des contributions suggérées…). En effet, la nourriture, le nettoyage des box, le suivi sanitaire tous les jours de l’année sans exception,dimanche et jours fériés compris, ont un coût. Cependant si vous êtes dans l’incapacité de régler la contribution souhaitée, nous accueillerons malgré tout votre animal même si votre participation est réduite.

Nos associations ne peuvent recevoir que des chiens ou des chats. La gestion des animaux sauvages requièrent des compétences et des installations particulières que nous n’avons pas. L’organisme qui gère la faune sauvage est l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) 05 96 71 48 72.

Nos refuges fourrières (Carrère et Céron) sont à votre disposition. Nous y accueillons gratuitement le chien ou le chat que vous avez trouvé sur la voie publique ou qui est depuis quelques jours, venu chercher refuge chez vous. Nous vérifions systématiquement si l’animal est identifié, comme pour tout animal venant de la voie publique et dont nous ignorons le passé. Si l’animal est identifié, nous interrogeons systématiquement le fichier national des identifications.
Vous pouvez aussi vous adresser à un vétérinaire afin qu’il vérifie si l’animal est identifié et que la recherche de son propriétaire puisse être effectuée.

Si l’animal trouvé par vous est identifié, la procédure vous permettant de devenir le nouveau propriétaire du chien de la manière la plus officielle et incontestable possible est :

– de le conduire dans la fourrière de Céron ou Carrère en expliquant votre souhait de garder l’animal,
– pendant la période de garde minimum réglementaire, des recherches de propriétaire seront comme pour tout chien ou chat rentré chez nous identifié, effectuées par le gestionnaire de la fourrière (AGPAM),
– à l’issu de cette période l’animal pourra, après avis du vétérinaire sanitaire, être transféréen refuge en vue d’adoption,
– l’animal pourra alors être adopté et vous serez bien entendu retenu comme désirant adopter cet animal,

Cette procédure-là vous permet, grâce à l’action autorisée du gestionnaire de la fourrière et celle de la SPA Martinique, d’avoir un animal identifié à votre nom.

La morsure doit être nettoyée et désinfectée. Ne pas hésiter à faire voir cette lésion par un
médecin. Il faut avoir à l’esprit qu’une morsure peut être très mal vécue par un enfant et peut lui laisser des souvenirs traumatisants. Des dispositions peuvent être prises afin de prévenir ces traumatismes.
Pour le suivi de l’animal mordeur il existe des obligations réglementaires. Voir la question suivante.

– Une surveillance sanitaire est obligatoire selon les termes de la loi, pour les chiens et chats mordeurs ou griffeurs.
– Une évaluation comportementale est obligatoire pour les chiens mordeurs.
– Une déclaration de morsure doit être aussi réalisée.

La surveillance sanitaire vise à prévenir le risque de contamination d’une personne par le virus de la rage, maladie redoutable, commune à de très nombreuses espèces animales et à l’humain, inéluctablement mortelle une fois les premiers symptômes apparus.

Le chien ou le chat mordeur (ou griffeur) doit être mis en surveillance sanitaire pendant les 15 jours suivant la morsure (ou la griffure).
Trois certificats sanitaires sont délivrés à une semaine d’intervalle par un vétérinaire sanitaire à partir du jour de la morsure. Ces visites ont pour objet de vérifier si l’animal n’était pas excréteur dans sa salive du virus de la rage au moment de la morsure ou de la griffure. Tout symptôme de maladie, tout comportement anormal chez l’animal pendant cette période d’observation, doit être impérativement signalé, ce afin de protéger les personnes mordues.
Cette phase de surveillance peut se dérouler chez le propriétaire. Au cas où il serait difficile de garder l’animal à domicile, les refuges de la SPA Martinique avec leur vétérinaire sanitaire peuvent assurer le gardiennage du chat ou du chien, moyennant une participation financière pour la nourriture, les soins, la surveillance sanitaire…

L’évaluation comportementale vise à vérifier la dangerosité effective du chien. En effet un chien peut mordre pour de multiples causes qui ne sont pas forcément liées à une réelle dangerosité (douleur subite et vive notamment). Cette évaluation qui se pratique par des personnes agrées (le plus souvent les vétérinaires) en présence du détenteur, vise aussi à vérifier comment ce détenteur est en mesure de contrôler son chien… ou non.

Une déclaration de morsure doit être faite au Maire par tout professionnel ayant eu connaissance de l’accident.

Nous ne réalisons pas nous même de stérilisations de chiennes. De même que pour les chattes, ces interventions sont de vraies opérations chirurgicales. Elles nécessitent pour opérer en sécurité, un environnement spécialisé (salle dédiée à la chirurgie ; matériel d’éclairage, de chirurgie, de réanimation ; capacité à conserver les produits anesthésique onéreux et fragiles dans de bonnes conditions …) que nous n’avons pas. De surcroît, il faudrait pouvoir disposer pendant un temps plus long d’un vétérinaire. Tout cela demande une organisation au-dessus des possibilités actuelles de notre association.

C’est l’organisme partenaire de la SPA Martinique, l’AGPAM, qui met ponctuellement en place des campagnes de stérilisations à tarifs réduits pour les chiennes. Ces campagnes visent en priorité un public à moyens financiers limités. Elles sont réalisées aussi grâce à la participation bienveillante des vétérinaires praticiens de la Martinique qui réduisent leur coût d’intervention pendant ces campagnes. Jusqu’en 2015 c’est le Conseil régional de la Martinique qui a aidé financièrement ces campagnes.

Nous ne réalisons pas nous même de stérilisations de chattes. Ces interventions sont de vraies opérations chirurgicales. Elles nécessitent pour opérer en sécurité, un environnement spécialisé (salle dédiée à la chirurgie, matériel d’éclairage, de chirurgie, de réanimation, capacité à conserver les produits anesthésique onéreux et fragiles dans de bonnes conditions …) que nous n’avons pas. De surcroît il faudrait pouvoir disposer pendant un temps plus long d’un vétérinaire. Tout cela demande une organisation au-dessus des forces actuelles de notre association.

Toutefois la SPA Martinique met ponctuellement en place, quand elle peut réunir les moyens financiers pour ce faire, des campagnes de stérilisations de chattes à tarifs réduits. Ces campagnes visent en priorité un public à moyens financiers limités. Elles sont réalisées aussi grâce à la participation bienveillante des vétérinaires praticiens de la Martinique qui réduisent leur coût d’intervention pendant ces campagnes.

La SPA Martinique n’est malheureusement pas en mesure d’assurer de telles interventions. En effet une part conséquente des animaux qui sont pris en charge par des adoptants charitables vient de la rue. Nous n’avons pas les moyens financiers de répondre à l’afflux que représenterait une telle prise en charge.